dimanche 22 mars 2009

Waltz with Bashir (Valse avec Bachir)

http://waltzwithbashir.com/





Valse avec Bachir (en hébreu ואלס עם באשיר ; en anglais Waltz with Bashir) est un film d'animation documentaire réalisé par Ari Folman et sorti en 2008. C'est une coproduction israëlo-franco-allemande. Le film a obtenu de nombreux prix dans le monde, dont le Golden Globe Award du meilleur film étranger et le César du meilleur film étranger en 2009, et était en compétition pour la Palme d'Or 2008 et l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2009.


Valse avec Bachir
Image associée au film
Cinéma viennois programmant Valse avec Bachir

Titre original ואלס עם באשיר (Vals im Bashir)
Réalisation Ari Folman
Scénario Ari Folman
Musique Max Richter
Montage Nili Feller
Animateur Tal Gadon, Gali Edelbaum
Producteur(s) Ari Folman
Serge Lalou
Geirhard Meixner
Yael Nahlieli
Roman Paul
Production Bridgit Folman Film Gang
Les Films d'Ici
Razor Film Produktion GmbH
Arte
Format 1,85
Durée 90 minutes
Sortie 13 mai 2008 (avant-première mondiale au festival de Cannes
5 juin 2008 (sortie en Israël)
25 juin 2008 (sortie en France)
Langue(s) originale(s) Hébreu
Pays d'origine Israël Israël
France France
Allemagne Allemagne
Principale(s) récompense(s) - Six Ophirs
- Golden Globe Award du meilleur film étranger
Fiche IMDb

Historique

Le film, proche du questionnement documentaire, aborde la question de la mémoire et de l'oubli. Il s'intéresse en particulier aux soldats israéliens confrontés aux souvenirs du massacre de Sabra et Chatila en 1982 lors de l'intervention militaire israélienne au Liban de 1982 : étaient-ils partie prenante ou simplement spectateurs ? Un tel thème historique est atypique pour un film d'animation.

Cette fresque explore la mémoire du réalisateur, Ari Folman. Il ne cache pas que ce film est basé sur son histoire personnelle, lui dont les nuits sont troublées par des hallucinations[1]. Il est basé sur des interviews réelles, d'amis de l'époque qu'il est allé retrouver. La plupart témoignent sous leur vrai nom. Par ailleurs, Ari Folman précise que les dessins de son film ne sont pas réalisés en rotoscopie. « Chaque dessin du film a été créé de toutes pièces », explique-t-il[1],[2].

Valse avec Bachir est le premier long métrage documentaire d'animation. Un court-métrage documentaire d'animation avait été réalisé en 1994 par Chris Landreth sous le titre Ryan.

Le titre du film fait référence à une scène où, pendant un combat en plein Beyrouth, un officier israélien tire longuement en tournant sur lui-même, effectuant ce qui ressemble à une valse, à quelques mètres d'un immense portrait de Bachir Gemayel. Le récent meurtre de Gemayel fut l'événement déclencheur des massacres de Sabra et Chatila.

Le film était en compétition officielle du 61e Festival de Cannes (2008), où il a reçu un large succès de la critique lors de sa première[3],[4],[5]. Alors que Valse avec Bachir n'a pas été primé lors du Festival de Cannes 2008[6], le film a obtenu le Golden Globe Award du meilleur film étranger en 2009 et a été en compétition avec quatre autres films pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère la même année.

Résumé

En 1982, Ari Folman a vingt ans, et fait son service militaire dans l'armée de son pays. En 2006, il rencontre un ami de cette époque qui lui raconte ses cauchemars, liés à l'opération Paix en Galilée. Folman se rend compte qu'il n'a pas de souvenirs de cette époque. Mais, le soir même, il rêve d'un épisode du massacre de Sabra et Chatila, dont il ne sait pas s'il a réellement eu lieu. Dans son souvenir, il se revoit, avec quelques autres soldats israéliens, se baigner, puis, tous squelettiques, sortir de l'eau, dans la baie de Beyrouth, sous la lumière des fusées éclairantes qui explosent au dessus de la ville.

Il enquête alors sur cette époque, pour savoir ce qui s'est réellement passé pendant la guerre, plus spécialement à Sabra et Chatila où l'armée israélienne a laissé se produire le massacre de palestiniens par les milices chrétiennes libanaises. Le questionnement sur la culpabilité devient alors le thème central de l'œuvre utilisant entre autre une approche psychanalytique d'analyse des rêves[1]. Le film se termine sur des images documentaires réelles, filmées par la télévision britannique lors du massacre dans les camps de réfugiés palestiniens.

Bande originale

L'essentiel de la bande originale a été composée par Max Richter. Ses musiques aident souvent à l'immersion dans les séquences de souvenirs, de rêve ou d'hallucinations, d'autant plus que ces scènes sont des récits d'instants de guerre. L'utilisation de la musique comme partie intégrante de l'œuvre a été relevée par la critique [7]. Les composition sont basées sur l'utilisation de violons et de bois tenant un thème insistant, répétitif, lancinant, soutenues par une percussion souvent limitée à une pulsation sourde (en particulier les toutes dernières scènes dans le camp), et parfois agrémentées d'une entrée en puissance des cuivres et d'autres percussions.

D'autres compositions classiques et chansons ont été utilisées :

Distinction et récompenses

Notes

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